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Il y a 269 individus et 109 familles représentant 89 patronymes dans cette base
qui se veut la transposition (la plus fidèle possible) du document d'Amédée de Foras.
Nota: la particule n'a été mise que lorsqu'elle est explicitement écrite dans les textes.

Il reste à trouver le lien avec la famille Veillet de Châteauneuf

Ces pages ont été créées le 31-05-2010.

INDEX

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Liste des patronymes

Patronymes et lieux où ils apparaissent

Lieux et patronymes qui y apparaissent

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Transcription du document :

Armorial et Nobiliaire de Savoie

d'Amédée de FORAS

Les familles VEILLET ou Vulliet, que des actes postérieurs dénomment aussi Veuillet, ont joué un certain rôle dans l'histoire de la Savoie.

Dans l'Armorial et Nobiliaire de Savoie, Amédée DE FORAS (1830 – 1899), connu pour son important travail d'héraldiste, nous retrace la généalogie des :

- VEILLET d'Hauteville en Genevois, seigneurs d'Angloz, de la Tour et de la Maison-forte des Moulins (à Fréterive, canton de Grésy), … Le premier ayant occupé un poste important fut VEILLET Aubert (ou Humbert), né avant 1506, qui fut 1er conseiller de la cour, 1er auditeur et conseiller de S.A. à la Chambre des Comptes.

- VULLIET seigneurs de La Saunière, d'Ameysin, de Fontanette, de La Tour De Landercin, barons et comtes de Chevelu, marquis d'Yenne en petit-Bugey, coseigneurs de Lagnieu, … Le premier reconnu a été VEILLET Humbert, né à la Chapelle St-Martin du Villard (canton de Yenne), conseiller au Sénat en 1570, président de chambre en 1574 et 1er Président le 15/08/1585.

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VEILLET D'Hauteville en Genevois
Seigneurs d'Angloz, de la Tour et de la Maison-forte des Moulins.

Les VEILLET, VEUILLET, VEILLIET et VELLIETI (en latin), Seigneurs d'Angloz, de la Tour et de la Maison-forte des Moulins, représentent cette famille, dont le plus ancien est Aymon VELLIETI né avant 1321.

En effet, dès la moitié du XIVeme siècle, la famille VEILLET est établie à Hauteville en Genevois (Hauteville-sur-Fier depuis 1902) et y tient un rang honorable. Si ses plus anciens représentants ne sont pas dits nobles dans les titres qui les mentionnent --et peut-être n'est­ce qu'une omission des notaires-- du moins les voyons nous posséder des fiefs et prêter hommage direct aux Comtes de Genevois. Au siècle suivant, les VEILLET sont toujours qualifiés nobles dans les actes les concernant.

Cette famille a subsisté près de 400 ans à Hauteville et y comptait encore, au début du XVIIIeme siècle de nombreux représentants. Elle a formé d'autres branches. La principale, dont quelques membres occupèrent à la Chambre des Comptes et au Sénat, des situations distinguées au cours du XVI siècle se fixa près de Saint-Pierre-d'Albigny, à Grésy-sur-Isère et surtout à Fréterive. Transportée en Italie, elle parait s'y être éteinte depuis une quarantaine d'années bien que des VEILLET existent encore en Italie.


Description de leur blason:

D'azur à trois bourdons mis en pals, d'argent,
au chef cousu de gueules chargé d'une roue d'or.

Chateau des Moulins où résida Joseph-Césaire de VEILLET , décédé en 1824

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VULLIET ou VEUILLET D'Yenne

Seigneurs de La Saunière, de Chevelu, d'Ameyssin, de Fontanette, de la Tour de Landercin, Co-seigneurs de Lagnieu,
Marquis d'Yenne en petit-Bugey, ...


Tous ces VULLIET ont une commune origine, non transalpine, mais plutôt de Chambéry et sa région. Et même, les personnages de ce nom qui, dès 1403, se trouvent établis à Yenne et lieux circonvoisins sont vraisemblablement leurs ancêtres. . .

Des divers rameaux formés par les VULLIET d'Yenne, seul celui issu de Jean l'Aîné fut anobli en 1621 et leurs descendants furent seigneurs de la Saunière et d'Ameysin, marquis d'Yenne, barons et comtes de Chevelu.

Les patentes de noblesse accordées en 1621 et 1633 aux frères VULLIET DE SAUNIERE, fils de Vincent, bourgeois d'Yenne, décrivent ainsi le blason qui leur est octroyé:"mi-party en fasce d'or et de gueules à un lévrier d'azur naissant sur le chef accolé d'argent, bordé, cloué et bouclé de sable".

Les patentes de noblesse accordées en 1621 et 1633 aux frères VULLIET DE SAUNIERE, fils de Vincent, bourgeois d'Yenne, décrivent ainsi le blason qui leur est octroyé:

"mi-party en fasce d'or et de gueules à un lévrier d'azur naissant
sur le chef accolé d'argent, bordé, cloué et bouclé de sable".
   

Les armoiries concédées le 18 juin 1750 à Nicolas Vulliet, d'Yenne, fils de François, bourgeois de ladite cité portent

"un chevron de sable et une teste d'ours de même couleur sur champ d'argent".

Leurs descendants furent co-seigneurs de Lagnieu. Elles sont différemment sculptées au château de Lagnieu. La tête d'ours est remplacée par un ours naissant.

Les différents VULLIET DE LA SAUNIERE marquis d'Yenne furent:

I : 1699 Jean-François 1er marquis avait obtenu aux enchères pour 12.500 florins, la ville et la parossie d'Yenne avec ses hameaux et dépendances. Le duc de Savoie, en considération de ses services, pour témoigner son estime à l'acquéreur, érigea la dite ville et paroisse en marquisat.
II : 1714 François-louis "institué par son frère" François-louis
III : 1721 Charles-Emmanuel "substitué à son père" le 21/06/1713
IV :

1746 Jean-Louis dernier marquis inhumé dans la chapelle Saint Antoine-Saint Claude, de l'église d'Yenne

V : 1793 Hector dernier marquis, dernier marquis d'Yenne, mort en 1830, après une carrière militaire qui le conduisit aux sommets les plus élevés de la hiérarchie, avait eu l'insigne honneur de recevoir la Croix de commandeur de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, la Grand-croix de Léopold d'Autriche, et.du Souverain le collier de l'Annonciade, suprême distinction accordée par la maison de Savoie à ses plus illustres serviteurs. Il fut même vice-roi de Sardaigne en l'absence du Duc de Genevois, frère du Roi en août 1820." Ces 3 distinctions sont reproduites ci-dessous.


Croix de commandeur de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare


Grand-croix de Léopold d'Autriche

Les "MEMOIRES de Jean-Louis VEUILLET de la Saunière, Marquis d'Yenne, de Saint-Jean-De-Chevelu et autres lieux" sont paru dans "MEMOIRES ET DOCUMENTS publiés par LA SOCIETE SAVOISIENNE D'HISTOIRE ET D'ARCHEOLOGIE – TOME XXXV" publié en 1896 et consultable sur internet.


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