Notre histoire


Bien  après  l'apparition  des  Allobroges  d'origine  germanique,  2 siècles  avant J.C.,
Bien après l'apparition du nom "Sapaudia" ("pays des sapins") en 390 après J.C.,
Bien après la création de "La Saboia" par Charlemagne en 806,
Peu après la création du duché de Savoie en 1416,
Est apparue notre famille.

      Le plus ancien de nos ancêtres connu actuellement est Benoît VEILLET de Saunaz , originaire certainement de la commune de Sonnaz (canton de St Alban Leysse) comme son nom semble l'indiquer , à moins que ce ne soit une particule nobiliaire, car son fils Michel, né à Chignin garde cette appellation, et sa petite fille Fernande aura comme parrain le Marquis de Thormery.

      Né au tout début du XVIIeme siècle, vers 1610 sous le règne du Duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier (après l'invasion du duché de Savoie par Henri IV et Sully en 1600), Benoît subit les guerres entre la Savoie et l'Espagne jusqu'en 1626, puis contre la France de Louis XIII et Richelieu où la forteresse de Montmélian ne put être investie. La réconciliation se fait avec le nouveau Duc de Savoie Victor-Amédée Ier avant sa mort en 1637 et la régence de sa mère Chrétienne de France, fille d'Henri IV.

     Son fils Michel VEILLET de Saunaz, né à Chignin, et son petit-fils Pierre VEILLET, vivent sous le règne de Charles-Emmanuel II puis de son fils Victor-Amédée II. Après l'afflux des réfugiés protestants, suite à la révocation de l'édit de Nantes en 1685, ils assistent à l'invasion de la Savoie par Louis XIV et à la prise de la forteresse de Montmélian après 11 mois de siège en 1691.

      En 1699 naît François VEILLET, le fils de Pierre. Il connaît une nouvelle brouille avec la France, une nouvelle invasion et une nouvelle prise de la forteresse de Montmélian après plus de deux ans de siège avant sa destruction en 1706 par Catinat. Comme les autres fois, cela se termine par une réconciliation puis la transformation du Duché de Savoie en Royaume de Sicile lors du traité d'Utrecht en 1713.

     Son fils  François VEILLET vit sous "la monarchie éclairée" de Victor-Amédée II (qui transforme en 1720 son titre de Roi de Sicile en celui de Roi de Sardaigne, lance le premier cadastre de la Savoie en 1728 (il durera 10 ans) et abdique en faveur de son fils Charles-Emmanuel III ).

      Pierre VEULIET, son fils, vit sous le règne de Charles-Emmanuel III, puis de Victor-Amédée III, son successeur en 1773, l'année où le Marquis de Sade s'évade du château prison de Miolans. A 30 ans, en 1786, il entend certainement parler de la 1ere ascension du Mont Blanc par Jacques Balmat et Michel Paccard. Il connaît bien sûr la révolution française, le rattachement de la Savoie à la France le 29 octobre 1792 et la création du département du Mont Blanc le 27 novembre 1792. A cette date, la commune de Châteauneuf est "renommée" commune du Bac.

      Ensuite, Jean-Pierre VEILLET , né en 1782, connaît les changements chez nos voisins français: la révolution, le consulat (en mai 1800, Bonaparte passe à nouveau les Alpes pour sa seconde campagne d'Italie et sa victoire à Maringo) et l'empire. Il connaît chez lui, la restauration sarde avec Victor-Emmanuel Ier, la grande disette de 1816, une des raisons de la réalisation de l'endiguement de l'Isère (de mars 1829 à juin 1841). Il voit se succéder sur le trône de Sardaigne: Charles-Félix en 1821, Charles-Albert en 1831 et en 1849 son fils Victor-Emmanuel II. Un an après la construction du Pont-Royal en 1853, Jean-Pierre décède alors que débute la construction de la ligne de chemin de fer en Savoie entre Culoz, Aix-les-Bains, Chambéry et St Jean de Maurienne.

      Son fils Michel VEILLET est né à St Jean-Pied-Gaulthier, puis est venu s'installer à Châteauneuf, d'abord au hameau du Mollard dans la "maison LARACINE" (célèbre famille d'avocats de Chambéry), puis plus tard, dans notre beau village du Villaret à la "tour" où est né son fils Jean-Marie VEILLET . Tous deux participent certainement au plébiscite (130 533 votes pour, 235 contre) des 22 et 23 avril 1860, avant le traité de Turin entre Napoléon III et Victor-Emmanuel II, le 24 avril, qui cède à la France la Savoie et le comté de Nice. Michel et Jean-Marie connaîssent aussi la fin du Second Empire, l'inauguration du tunnel ferroviaire du Fréjus en 1871 et l'ouverture de la ligne ferroviaire de St Pierre d'Albigny à Albertville en 1879. A la mort de Michel, sa succession sera estimée à 15.167Fr51, comprenant 2.900Fr de biens divers (dont 200Fr du trousseau de son épouse, Nicolarde SALOMON de Planaise) et une ferme de 3,5 hectares . La ferme sera agrandie par Jean-Marie: 6 ha sur Châteauneuf et 0,5 ha sur Chamousset.

      Enfin Léon-Eugène VEILLET donne sa vie pour la France le 18 juin 1815 à Etrun dans le Pas de Calais. La postérité reste toutefois assurée grâce à son fils Marcel, à ses 7 enfants et 14 petits-enfants. La suite, c'est notre famille.

Pour voir le blason de notre famille, tel que décrit par l'Association des Veillet/te d'Amérique inc., cliquez ici.


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Nota : Une seconde branche, ayant habité Châteauneuf à la fin du XIXeme siècle est originaire de La Thuile: il s'agit de la famille Abel-Ambroise VEILLET, marié à Claudine LANCON, tous deux décédés à Châteauneuf au hameau de Maltaverne et dont le fils André s'installera au hameau des Poncins.


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